20.2.12

Le roi, le héros, la fée et le coach

Cendrillon
Savez-vous que la première trace écrite de Cendrillon et ses sœurs jalouses apparaît dans un manuscrit chinois vieux de trois mille ans.
Et pourtant, ces histoires nous parlent encore, elles ont la même actualité. Sans entrer sur un terrain de spécialistes du psychisme on peut imaginer que ces histoires correspondent aux situations que nous rencontrons dans l’enfance mais aussi plus tard dans notre vie professionnelle et dans notre vie tout court. Je ne résiste pas à vous proposer un texte de Christiane Serres qui explique très simplement la richesse des contes et pourquoi ils ont un tel impact dans notre construction puis tout au long de notre vie.
«  La petite sirène, Hans et Gretel, La belle au bois dormant, le Petit Poucet, Blanche-Neige, le Pêcheur et le Génie…

Tous ces contes évoquent l’univers du merveilleux, le monde magique et fascinant de l’enfance que tous les adultes ont un jour connu. A travers son langage simple et concret sous forme de métaphore, le conte s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes de tous niveaux culturels. Pourquoi ? Parce qu’il parle le langage de l’inconscient, de l’imaginaire dans lequel le rationnel n’existe pas.

C’est avec les sentiments qu’un conte s’écoute, se vit. En rentrant dans le récit du conte, l’individu prend conscience qu’il incarne tour à tour tous les personnages contrastés des contes, c'est-à-dire l’ogre et le petit Poucet, le dragon et la princesse, le loup et le petit Chaperon rouge : le côté clair et lumineux de sa personnalité et son côté sombre : la double nature partagée entre « l’homme-instinct » et « l’homme-évolué ».
Il apprend à surmonter les difficultés de la vie, les conflits intérieurs dans la confiance, la sécurité et la justice puisque à la fin des contes les « méchants » meurent et les « bons » triomphent.
« Le canard nagea à toute vitesse vers elle, l’attrapa par la tête avec son bec et la fit basculer dans l’eau où la vieille sorcière se noya. Alors les deux enfants rentrèrent à la maison, le cœur joyeux et content » (Volé-Trouvé)
C’est aussi un message d’espoir et d’encouragement orienté vers l’effort d’une transformation possible. « Tous les dragons de notre vie ne sont peut-être que des princesses qui attendent de nous voir beaux ou courageux » (Rainer Maria Rilke).

C’est également une dynamique de vie sur laquelle nous pouvons prendre appui pour accéder à notre propre réussite et pour donner un sens à notre vie. Cette dynamique est représentée par des lois très précises d’harmonisation de trois fonctions définies par le psychothérapeute Alain Curabet : le Roi, le Héros et la Fée.

Roi
La fonction Roi est celle qui constate,

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http://www.lemeilleurdevous.fr/2012/02/20/le-roi-le-héros-la-fée-et-le-coach/

31.1.12

COACH PROFESSIONNEL, COACH DE VIE


Un choix de répartiton des domaines de vie
 Lorsque je parle de coaching et principalement lorsque je réponds à une curiosité sur mon métier, la deuxième question porte généralement sur ma spécialisation : « vous êtes coach professionnel ou coach de vie (life coach) ? ».
Je me demande chaque fois si chaque individu, dans sa sphère professionnelle,  est hors de sa vie. 
En réalité, le coaching de vie est l’accompagnement d’une personne dans l’élaboration et la mise en œuvre de son projet de vie. Il s’adresse donc obligatoirement à la globalité de la personne dans ses « 5 domaines de vie » (personnel, couple, famille et amis, professionnel et enfin social).
Les domaines de vie sont une des grilles du modèle de coaching de Frédéric Hudson, Docteur de l’Université de Colombia, fondateur du célèbre Fielding Institute en 1973.
-      Le domaine personnel. Il représente les « fondations » de notre vie autour desquelles s’articulent les autres domaines.

2.1.12

LA PUISSANCE DES BONNES QUESTIONS


Quelle bonne question ?
Chaque fois que dans une assistance on me questionne sur mon métier ma réponse suscite une très vive curiosité. En effet, « coach de vie ».  Mais de quoi s’agit-il exactement ? Que faites-vous ? A qui vous adressez-vous ? Que vous demandent vos clients ? Comment les accompagnez-vous ?
Un peu par provocation mais aussi pour ouvrir la réflexion, je réponds souvent : mon métier consiste seulement à poser des questions mais tout l’art est de trouver les « bonnes » questions.
Il s’agit là en effet d’un des outils du coach. Une question permet au coaché de s’interroger sur son présent, son futur, mais surtout de s’enrichir lui-même à partir des réponses qu’il trouve en lui. Les questions peuvent déranger mais ne sont jamais posées dans ce seul but. Le dérangement provoqué doit servir avant tout à donner du sens aux actes et à faciliter la remise en cause du quotidien, des certitudes, des croyances  et autres freins qui bloquent les avancées. Le dérangement invite à trouver de nouvelles réponses, à être créatif.
Vous pouvez bien sur vous poser seul des questions pour faire bouger les choses avec vos réponses. Quelques règles simples pour vous aider à avancer plus vite.

30.12.11

REUSSIR VOTRE OBJECTIF 2012

Nous sommes à la période des vœux, des projets, des résolutions (les bonnes! bien sûr), des engagements.
Une nouvelle année, c'est comme la rentrée des classes. On peut repartir à zéro. Tout parait possible!

Deux solutions :
- La première. Vous établissez la liste de ce que vous allez entreprendre et changer en 2012. Vous regardez régulièrement votre liste et au fil des mois, à la lecture de ces voeux, vous soupirez de plus en plus fort, de plus en plus déçu de vous sentir impuissant.

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19.12.11

AFFIRMATION DE SOI DEVALORISANTE

Recherche d'équilibre
Après « Affirmation ou maitrise de soi », et « Affirmation de soi malsaine », je vous propose d’aborder aujourd’hui « Affirmation de soi dévalorisante ».

Dans le premier volet, nous abordions
- une affirmation de soi respectueuse, dans le deuxième volet,
- une affirmation de soi passive c'est-à-dire irrespectueuse pour soi.
- Dans l’affirmation de soi dévalorisante,
nous parlerons d’une affirmation de soi irrespectueuse pour les autres.

Nous connaissons tous des personnages toujours prêts à s’affirmer haut et fort, à défendre leurs opinions même lorsque personne ne leur demande, des personnes toujours dans la critique, le rejet.
Ces personnes ont un tel besoin de s’affirmer que souvent elles le font mal.

Le respect de l’autre est la limite infranchissable pour que l’affirmation de soi reste saine.

Ces personnes exercent leur affirmation dévalorisante dans la critique d’un avis, d’une idée, d’un comportement, d’un besoin, d’une réaction et même à l’extrême, d’une personne dans sa globalité.
Dans une affirmation de soi saine, nous pouvons être en total désaccord avec nos interlocuteurs et entamer des échanges vifs ; nous pouvons ne pas partager leurs comportements, leurs idées, l’expression de leurs émotions … nous serons toujours dans le respect de l’autre.
Dans une affirmation saine, personne ne tente de nier l’autre et d’exister à son détriment.

On peut ne pas accorder de valeur aux comportements, aux idées, aux émotions, aux besoins de l’autre on ne peut pas affirmer que ses comportements, ses idées, ses émotions, ses besoins n’ont pas de valeur.
Nous reconnaissons assez facilement la dévalorisation de l’autre lorsqu’il s’agit d’attaques d’aspect psychologique : « Tu es nul ! » « Mais tu es complètement idiot ! » « Mais, c’est n’importe quoi ! » .

Il en est de plus subtiles mais tout autant dévastatrices :


13.12.11

UNE AFFIRMATION DE SOI MALSAINE


Dans un précédent article, je vous parlais de l’affirmation de soi pour parvenir à une communication basée à la fois
-    sur ses propres besoins, dans  l’accueil de soi et l’écoute de ses émotions ,et aussi sur
-    le respect de l’autre.

Dans ce schéma, nous parlions d’une affirmation de soi saine.
Dans un  article à venir, je vous parlerai de l’affirmation de soi dévalorisante, mais démarrons aujourd’hui cette série sur l’affirmation de soi malsaine  en évoquant l’affirmation passive.
Lorsque vous entendez parlez d’un manque d’assurance ou d’affirmation de soi, c’est généralement de cette affirmation passive dont on parle.
Celle qui consiste à nier le respect de sa propre personne au profit de l’autre. Ce sentiment ne fait pas de mal à l’environnement social. Souvent, il ne se remarque même pas. Non, la blessure est pour celui qui reste passif. Qui n’ose pas s’exprimer, qui n’ose pas être.
Edwige est appréciée à son travail ; elle accepte toujours de remplacer au dernier moment, de soulager la charge de travail d’un collègue, de débloquer le bourrage du photocopieur ; dans la vie quotidienne, Edwige n’osera pas refuser à l’épicier, des fruits un peu piqués ; elle n’osera pas dire non pour garder, la deuxième fois cette semaine, les enfants de sa voisine, fan de cinéma.
Après chacun de ces épisodes, Edwige se jure que la prochaine fois, elle dira non, la prochaine fois elle osera !!

28.11.11

12 SITUATIONS POUR EXERCER VOTRE LACHER-PRISE

La recette magique du mieux-être serait le lâcher-prise.
Mais au fait de quoi parle-t-on quand on dit : « mais lââââââches…. ».
Il existe de nombreuses définitions de ce concept mais le plus simple m'apparait tout bêtement de le mettre en opposition à son contraire : le CONTROLE.
Alors là, tout s'éclaire : mais oui, bien sûr que nous voulons toujours contrôler.
Cela nous rassurerait d'avoir le contrôle sur les situations, nos émotions, les autres, notre apparence... mais dans le même temps, puisqu'il s'agit d'une illusion, cette attitude génère très vite du stress, du dépit, de la colère.
Contrôler nous rassure et prendre conscience des peurs sur nous cherchons à endiguer est le premier pas vers le lâcher-prise et un nouvel équilibre de vie.
D'un autre côté, dans une volonté farouche de ne plus contrôler, il ne s'agit pas d'afficher une indifférence totale, de critiquer, de regarder les situations et les autres avec détachement sans se sentir concerné.
Je vous propose 12 situations pour mesurer votre capacité à rester à juste distance et à lâcher.  suite.... http://www.lemeilleurdevous.fr/2011/11/23/12-situation-pour-exercer-votre-lâcher-prise/

30.10.11

Vivre votre vraie vie selon STEVE JOBS

 

" Votre temps est limité, alors, ne le gaspillez pas en vivant la vie de quelqu'un d'autre.
Ne laissez pas le bruit de l'opinion des autres étouffer votre voix intérieure.
Et, le plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition.
Restez affamés, restez vous"
Osez... Osez... vivre votre "vraie"
vie...

24.10.11

METHODE DE LACHER-PRISE



"Le lâcher-prise est le chemin de la vraie liberté" Sogyal Rimpoché

Oui, d'accord, c'est surement le chemin de la liberté mais les voies pour y parvenir paraissent difficiles d'accès : elles laissent penser que l'on doit se dépouiller de tout pour parvenir à la liberté.

Ne plus avoir de regret, plus de ressentiment, plus de principe, plus de doute, plus de contrôle, plus de tension, plus de colère, plus... plus...plus et la vie dans tout ça!
Plus sérieusement, s'il est difficile de définir en quelques mots le lâcher-prise on peut approcher grossièrement l'idée : lâcher-prise, c'est abandonner les sentiments négatifs, l'amertume ; c'est accepter le changement, la différence, le pardon ; c'est remettre en cause ses certitudes ; et enfin c'est porter toute son attention et son énergie sur l'ici et maintenant et sur les seules situations où l'on a la capacité d'agir.
Le lâcher-prise concerne de nombreux pans de notre mental : croyances limitantes, habitudes, ressentiments, émotions négatives, certitudes... et de nombreux domaines : lâcher prise de ses regrets, de sa vie professionnelle, de sa vie familiale, amoureuse, amicale... De ce fait, il existe des approches très différentes pour aborder le lâcher-prise.
Je vous propose ci-après un outil un peu général qui a la qualité d'être simple à mettre en oeuvre mais très puissant quant à l'efficacité.
 Dans de nombreuses civilisations, les rites ont été et sont encore beaucoup plus nombreux que chez nous. Ces rites facilitent le passage d'une situation à une autre. Ils permettent l'expression et la formalisation d'un changement.
Alors on peut imaginer de créer, d'inventer un rite pour passer à autre chose et se débarasser des ressentiments, des colères, des offenses qui sont trop lourds et nous empêchent d'avancer légers et disponibles vers la vie qui arrive.
 D'abord recenser et faire une liste des situations pour lesquelles vous n'arrivez pas à lâcher prise. Pour chacune d'elle posez-vous les questions suivantes :
          


http://www.lemeilleurdevous.fr/2011/09/26/lacher-prise-1/

DEPASSEZ VOS PEURS

« La peur est une alliée ou une ennemie :
  • Une alliée si vous l’utilisez pour agir et avancer,
  • Votre pire ennemie si elle justifie votre paralysie. »
Avoir peur est normal. Tout le monde a peur, tout le monde a des doutes, cela fait partie de la vie.
Les meilleurs spécialistes, qu’ils soient liés aux domaines des affaires, du sport, des arts, de la communication…. tous ont eu des craintes, des freins à surmonter avant de réussir et tous ont encore des peurs.
« Il m’a fallu du courage lorsque j’ai pris contact avec vous pour la première fois, c’était comme m’avouer que je n’arrivais pas seul à avoir confiance en moi! J’ai dû avaler ma fierté» C’est ce que me disent souvent mes clients lors du premier contact.
Et quelque part c’est vrai, Je les félicite toujours de prendre la décision de réussir.


Vous aimeriez oser plus, seulement voilà, vous avez peur…
L’étude d’une centaine de biographies de personnes ayant brillamment réussi dans leur champ d’activité permet de mettre en évidence trois caractéristiques constantes :

  • Ils étaient convaincus que c’était possible
  • Ils ont acquis les connaissances qui leur manquaient
  • Ils n’ont jamais abandonné
Leur réussite est le fruit d’efforts et de travail mais surtout, ils n’ont jamais laissé tomber.
Nous avons tous des craintes, des doutes, et croyez-moi, ces peurs existeront toujours de manière variable. A une différence près…elles se transforment ensuite en adrénaline qui vous pousse à aller encore plus loin

 suite...
http://www.lemeilleurdevous.fr/2011/10/24/peur-moteur-ou-frein-choisissez/

13.10.11

AFFIRMATION OU MAITRISE DE SOI ?


On parle beaucoup de la maîtrise de soi. Et cette démarche est souvent présentée comme un but enviable à atteindre. Mais est-il vraiment souhaitable d'être dans la maîtrise de soi, la maîtrise de ses colères, de ses peurs, de ses émotions, de ses phobies...... Que devient le véritable "soi" dans cette recherche permanente de la maîtrise.

La voie royale ne nous parlerait-elle pas plutôt d'Affirmation de soi et d'Assertivité.

L'affirmation de soi, c'est à dire l'accueil de soi, l'accueil de qui l'on est véritablement et la volonté de mettre tous ses efforts à cerner, à comprendre toutes nos émotions.
On distingue généralement trois attitudes pour classer les comportements humains :
- le fuite,
- l'agressivité,
- la manipulation.

Ces attitudes sont en quelque sorte des réflexes de protection dans les situations difficiles. Par contre elles créent des tensions, des incompréhensions, des blessures et beaucoup de perte de temps.

L'assertivité est l'attitude qui permet de s'affirmer dans le respect d'autrui. Il s'agit bien de se respecter soi-même en s'exprimant sans détour mais directement et dans la considération de l'autre. On est ainsi dans l'opposé absolu du contrôle, de la manipulation, de l'exercice du pouvoir....


Cette relation rend la vie plus légère, plus vraie, plus calme, sans stress et se vit aussi bien dans les domaines personnel que professionnel.

Le maitre mot pour vivre dans une communication assertive : RESPECT de soi et de l'autre.

5.10.11

COMMENT DEPASSER VOS COLERES

La colère est un sentiment naturel de frustration qui traduit un déséquilibre entre ce que nous attendons et percevons de nous et ce que les autres transmettent de leur propre attente.
On a en effet

furieusement tendance à

vouloir que l’ensemble du

monde nous ressemble .

C’est sur cet aspect que la colère se  différencie fondamentalement de la tristesse (elle aussi traduction d’une frustration). Dans la tristesse, on est directement en contact avec le manque lui-même alors que la colère est une réaction à la cause de la frustration.
C’est pour cette raison que la colère est un sentiment mêlé

de peur.
A la base la colère est le reflet de notre moi profond et si nous cherchons à comprendre le sens de ce déséquilibre, les colères seront beaucoup moins fréquentes et virulentes. Il est donc essentiel d’être vigilant pour parvenir à lâcher-prise.
Les colères ne disparaitront pas mais cette attention vous permettra d’être conscient, de réfléchir à qui vous êtes et ainsi, au fil du temps, à devenir vraiment « qui vous êtes ».
On parlera de colère saine seulement si vous cherchez à la dépasser pour avancer, sinon, et dans la majorité des cas, elle est malsaine, et nuisible pour vous et pour les autres.
La colère est souvent la réaction de celui des deux qui est le plus sensible,  celui dont le psychisme est le plus fragile et qui ne trouve que ce moyen d’expression pour manifester sa  frustration.
Il s’agit donc, dans un premier temps d’être attentif, et de chercher à comprendre le sens profond du déséquilibre.
Dans un prochain article, je traiterai de l’assertivité c'est-à-dire d’une communication dans le respect de soi et de l’autre.
Ce type de communication vise à un échange basé sur le respect et non plus la domination.
Par expérience, je vois au quotidien les bienfaits de la communication assertive même entre des personnes colériques. La prise en compte de l’autre dans ce type d’échange fait tomber de moitié le besoin de domination et de peur et ainsi  diminue d’autant le recours à la colère.
On  distingue différentes origines de la colère :

14.9.11

CHANGEZ VOTRE VIE AVEC LES 4 ACCORDS TOLTEQUE


La recherche du mieux-être et de la réalisation personnelle a toujours été un objectif à atteindre pour les esprits les plus ouverts.
Il y a quelques milliers d’années, au sud du  Mexique les Toltèques étaient considérés comme des hommes et des femmes de connaissance, détenteurs de la sagesse ancestrale.
Pour faire court, leur enseignement de la sagesse pouvait se résumer en  4 accords, simples à lire, en fait un peu plus profonds qu’ils n’en ont l’air et en réalité  très puissants à utiliser comme levier d’amélioration, sous réserve de respecter une méthodologie progressive.
Les 4 accords à passer avec soi-même :


  1 - Que ta parole soit impeccable.
      Le pouvoir des mots est immense. Ils permettent de dispenser du bonheur, de l’amour mais aussi de la violence, de l’irrespect, des pensées négatives.
En maitrisant notre parole, celle destinée aux autres mais aussi à nous-mêmes, nous tendons à l’harmonie avec notre être authentique. Pas de médisance sur les absents, seulement les mots justes, ceux qui  traduisent nos émotions, nos pensées. En étant attentifs, vous serez surpris du nombre de situations journalières que vous devrez arrêter  juste à temps, juste avant de prononcer des paroles qui ne seraient pas impeccables.


2 - Quoi qu’il arrive, n’en fais pas quelque chose de personnelle. 
      Nous avons une image de nous, les autres ont une autre image de nous qui leur appartient ; nous n’avons aucun pouvoir sur cette pensée.
L’autre, et parfois le même, au fil des situations,  peut penser et dire que nous sommes merveilleux, intelligents, compréhensifs, ou au contraire stupides,  avares, moches, trop maigre ou trop gros….. Ce qu’il dit ne reflète que sa propre réalité intérieure, celle qu’il a construite  à partir de son histoire, son éducation, son environnement. Cette pensée (qui d’ailleurs peut changer du tout au tout, selon le moment et son humeur) lui appartient et ne nous concerne pas. On dépense une énorme énergie à vouloir absolument contrôler  et influencer la pensée de l’autre surtout quand il s’agit de notre image. Cette pensée ne nous concerne pas, sauf si nous le décidons.
A ce propos, j’aime rapporter une anecdote que l’on prête au Dalaï-lama : Si vous refusez de prendre le cadeau que l’on vous offre que devient le cadeau ? A priori le donneur garde son cadeau. Et bien que fait-il de ses pensées négatives ou de ses insultes si vous ne les prenez pas ? 


      

10.9.11

TRANSFORMEZ VOTRE VIE

"Tous, nous serions transformés si nous avions le courage d'être ce que nous sommes."
Marguerite Yourcenar

6.9.11

RESSENTIR..... RESPECTER.... EXPRIMER.... VOS EMOTIONS

Avant tout travail sur soi en profondeur il est impératif de comprendre, voire de découvrir pour comprendre, un de nos principaux reflets : nos émotions.
On distingue quatre émotions de base : la plaisir, la colère, la peur et la souffrance auxquelles peuvent s’ajouter l’amour, la peine, la surprise, la panique et des centaines de nuances. Chaque personne, pour vivre intensément, en exprime principalement une douzaine.
 Le risque : se laisser emporter par ses émotions
Pour apprendre à gérer et à utiliser ses émotions « pour » et pas « contre » soi, il faut se donner, dans une première phase, le droit de les ressentir et de les respecter. C’est le passage obligé pour parvenir, à terme,  à l’affirmation de soi et  l’expression vraie et intense de vos émotions en toute quiétude.
Dans chaque famille, dans chaque environnement, il existe des émotions autorisées et des émotions interdites et chacun de respecter au mieux ces codes d’éducation ou de milieu social. Traditionnellement, les petits garçons ne doivent jamais avoir peur, ne peuvent pas pleurer tandis que les petites filles seront autorisées à pleurer mais pas vraiment à exprimer leur colère.
Je reviendrai sur ce racket  émotionnel et ses conséquences dans d’autres articles.
Restons pour l’instant sur le ressenti et son respect. Il existe différentes façons de prendre en compte nos émotions. L’expression des dites émotions est une voie mais elle n’est pas la seule et souvent pas la meilleure. Tout dépend des circonstances, de notre objectif du moment et de notre niveau de maitrise (une communication  assertive vous permettra toutes les audaces, mais chaque chose en son temps…).
Par exemple devant le policier en train de nous dresser un PV pour excès de vitesse, il semble peu judicieux d’exprimer votre colère, à moins que votre objectif soit de finir au poste. Mais que vous choisissiez ou non de l’exprimer, vous devez prendre soin de RESSENTIR et RESPECTER  votre colère pour décider comment en tenir compte.
-   Vous pouvez décider qu’il vous suffit de savoir que vous êtes frustré.
-   Vous pouvez aussi, en étant attentif à votre ressenti, constater que vous êtes surtout en colère contre vous-même parce que vous êtes parti en retard ou que vous n’avez pas été suffisamment attentif aux panneaux de limitation de vitesse.
-   Vous avez  aussi la possibilité de vous défouler verbalement contre le policier lorsque vous vous retrouverez seul dans votre voiture (c’est aussi une forme de soulagement !).
-   Enfin, vous pouvez même décider que votre satisfaction est d’exposer calmement votre point de vue au policier et de lui expliquer ce que son intervention vous amène à ressentir.
Il n’y a pas de recette magique.  C’est votre connaissance de vous-même et des autres qui permettra de décider d’une  stratégie  pour prendre en compte votre réaction émotive.
Ce qui est vraiment néfaste n’est pas de limiter l’expression de vos émotions mais de tenter d’ignorer que vous les  ressentez. L’IMPORTANT EST DE  RESSENTIR  !!
Mais pas d’illusion !! Souvent si nous sommes tentés d’éviter l’expression de nos émotions, c’est parce que nous sommes préoccupés par la réaction de nos interlocuteurs.
suite......
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