10.7.12

Arrêtez de vous faire des films

Se faire son cinéma.

L'expression peut paraître attrayante mais elle  revèle une réalité assez désagréable.
En effet, les films que l'on se faits sont rarement joyeux et légers ; ils sont noirs, les répliques cinglantes, blessantes pour soi ou pour l'autre. Bref, on règle ses comptes par imagination interposée.

Et pourtant.....!! Il suffit de se répéter,  dès la bande annonce : "Nos pensées sont de simples créations de notre esprit : ELLES NE SONT PAS LE REFLET DE LA REALITE", pour arrêter la machine.
Je ne sais plus qui a écrit cette phrase mais j'aurai bien voulu en être l'auteur pour en intégrer plus rapidement la vérité profonde et réelle.

S'il ne s'agissait que de laisser vagabonder librement son esprit, à partir d'un échange avec un ami, un collègue, un amoureux ou...... l'exercice pourrait être plus ou moins plaisant suivant l'état d'âme du jour.  Lorsque l'on utilise l'expression "faire son cinéma", les circonstances sont, au départ toujours difficiles,  et le film fabriqué les transforment très rapidement en drame, en cauchemar et assez rapidement on ne maitrise plus le scénario qui s'envole vers des perspectives de plus en plus sombres, où la logique, la raison n'ont plus de place.

Si la pensée reprise ci-dessus, ne suffit pas à calmer vos talents de metteurs en scène dramatique, je vous conseille de lire :


Arrêter de se faire des films
Nos croyances et nos opinions ne sont pas la réalité
Pierre Raunaud, Sociologue, Anthropologue, Éditions Eyrolles, Paris, Fr.


Le mot chien ne mord pas !
Nous utilisons tous le même langage et pourtant, nous ne nous comprenons pas toujours. La réalité n'est pas dans les mots : le mot "chien" évoquera pour certains un danger en puissance et pour d'autres, jeu et tendresse.
Tous nos problèmes avec les autres, des malentendus ordinaires aux ruptures de la relation, viennent de cette confusion qu'entretient le langage : méprise entre notre monde et celui de l'autre, entre nos croyances, nos opinions, et la réalité.
Comment, alors, réussir à se comprendre, à renouer avec un langage qui nourrisse la relation? Pierre Raynaud nous initie aux bénéfices du langage réel : exercices à l'appui, il dévoile les pièges de la communication, décrypte nos paroles et analyse leurs nuances. Pour mieux nous entendre avec les autres, il nous invite à résister à la tentation de tout interpréter, à observer sans juger, à écouter avant d'agir... Nous développerons ainsi un pragmatisme relationnel qui nous permettra d'influencer positivement nos interlocuteurs et d'obtenir ce que nous voulons sans même avoir à le demander."



Question du coach de vie :
  • Lorsque votre esprit s'emballe posez-vous la seule question importante :
           Est-ce VRAI ? Quelle preuve en ai-je ? Suis-je sûr ?
  • Si une seule des réponses à ces questions est négative : Arrêtez tout de suite la caméra et changez d'activité. Vous pouvez lire, allez au cinéma, voir des amis......










19.6.12

Les pierres du bonheur !!!


Un professeur de philosophie se présente un jour dans l’amphithéâtre d’une école de management pour un atelier pratique. Il apporte avec lui une série d'objets inhabituels qu'il pose sur son pupitre, face à ses étudiants.

Le silence intrigué de l'assistance étant acquis, le professeur prend un grand bocal en verre  et commence par le remplir jusqu'au bord supérieur de pierres. Une fois ceci terminé, il demande si le bocal est rempli. Les étudiants répondent que oui.

Le professeur prend alors un sachet rempli de graviers et le verse dans le bocal. Il agite le tout, pour égaliser, et voilà que le gravier remplit tous les espaces encore vides. Après avoir complété cette manipulation, le professeur demande une fois encore si le bocal est maintenant bien rempli. L’assistance répond, intriguée, que oui.

Le professeur se saisit alors d'un petit sac de sable et en verse le contenu dans le bocal. Évidemment, le sable se fraie un passage dans les interstices qui sont encore disponibles.

Une fois encore à la question du professeur, les étudiants certains cette fois d’avoir tout compris, affirment en cœur que le bocal est bien rempli.

                                                                                         
Le professeur prend alors une bouteille d’eau et termine de remplir le bocal.

Les étudiants sont stupéfaits se demandant quelle nouvelle astuce va encore trouver le professeur.

Alors, demanda-t-il,  que tirez-vous de cette expérience ? 

Un étudiant réagit immédiatement : « Et bien lorsque l’on pense que notre emploi du temps est complet on peut encore y placer quelques rendez-vous »

" Non, pas du tout »  répondit le professeur. Il s’agit de vous montrer que les gros cailloux ne peuvent entrer dans le bocal que si vous les mettez en premier.

Et alors, poursuivit le professeur :

« Que représentent les gros cailloux dans votre vie ? S’agit-il de votre santé, de votre famille, de votre travail, de vos passions, de vos rêves….. ?  Qu’est-ce qui est le plus important dans votre vie ? »

Et que-ce-qui est secondaire ?

Si vous gaspillez votre temps et votre énergie pour les petites choses, si vous donnez la priorité aux choses de moindre importance,  il ne vous restera plus assez de temps dans votre vie pour ce qui compte vraiment.

Si vous ne donnez pas la première place à ce qui est le plus important pour vous, vous remplirez bien sûr votre vie, mais  avec le gravier, le sable et l’eau et il y manquera l’essentiel.

Restez attentif à ce qui constitue vraiment votre vie, ne la laissez pas se remplir avec du sable.

Question du coach de vie :
  • Qu’est-ce-qui est prioritaire dans votre vie ? Qui donne du sens à votre vie ?
  • Lui donnez-vous vraiment la priorité au quotidien ?
  • Que pourriez-vous changer ? Rappelez-vous que le plus petit pas est déjà un pas dans la bonne direction.




30.5.12

ETES-VOUS ASSERTIF : TEST (4/4)



Extrait de «  Prévenir conflits et violence », collection «  outils pour la classe »,
MJ Chalvin, Edition Nathan


Notre mode de communication se répartit habituellement sur 3 modes :

-         Le passif caractérisé par l’attentisme, le repli et la difficulté à agir et prendre des responsabilités.
-          L’agressif caractérisé par la volonté de s’imposer à tout prix. De peur de se faire avoir, il attaque le premier .
-         Le manipulateur caractérisé par le désir d’utiliser les autres à son profit. Il en utilise subtilement les points faibles pour le faire agir.
Cet autodiagnostic vous permettra de situer votre communication la plus fréquente et ainsi vous alertera sur votre comportement.
Pour faire face à ces réactions classiques mais négatives, il existe une quatrième voie : l’assertivité. Cette méthode donne des outils pour être «assertif », c’est à dire pour gagner en estime de soi. Elle permet d’oser exprimer ses revendications et ses critiques sans vexer, choquer ou rompre la communication, tout en suscitant un changement d’attitude ou de comportement chez l’autre. Elle nous conseille de changer de regard sur l’autre en l’acceptant avec ses forces et ses faiblesses. Elle nous incite à négocier des compromis acceptables pour soi et pour autrui.

L’assertivité donne une démarche en quatre points qui permet de mener un entretien ou aborder des sujets délicats: le DESC (cf Améliorer votre communication avec un DESC - Le meilleur de vous - Joss Motret - Coach de vie


Grille autodiagnotic des rôles
Répondez au 60 questions suivantes le plus spontanément possible, sans cherche l’exactitude absolue et la vérité profonde.
Cet autodiagnostic est à considérer comme un test de personnalité à valeur indicative. Il vous décrit tel que vous vous voyez « ici et maintenant ».
Malgré son côté aléatoire, il constitue un point de départ pour une réflexion sur vos comportements.
Il vous donne une indication sur l’image que vous offrez aux autres. Si une question vous laisse perplexe, laissez-là sans réponse.
La réponse « plutôt vrai » signifie que vous reconnaissez un de vos comportements familiers ; la réponse « plutôt faux » que vous avez rarement recourt à ce type de comportement : mettre une croix dans la colonne choisie.
Lorsque vous aurez répondu aux 60 questions, vous utiliserez la grille de décodage pur construire votre histogramme, reflet de l’image que vous avez de votre style de communication. Vous serez tenté parfois de répondre en décrivant ce que vous faites effectivement et parfois en exprimant votre opinion plus distanciée sur la question : les deux sont possibles.
Mettez une croix dans la colonne qui vous concerne afin de pouvoir ensuite établir l’histogramme de vos comportements.
Plutôt vrai
Plutôt faux
1
J’ai souvent du mal à refuser et à dire non


2
Je suis sur(e) de mes droits, je les défends sans empiéter sur ceux des autres


3
Je suis prudent(e), je ne me livre pas si je ne connais pas bien mon vis à vis


4
Je décide et je tranche facilement


5
Quand c’est possible, j’agis par personne interposée plutôt que directement, c’est plus efficace


6
 Je suis direct(e) ! je dis aux gens ce que je pense et je ne crains pas de les critiquer


7
Je n’ose pas dire mon opinion devant un groupe ou dans une réunion


8
Je donne mon avis sans états d’âme, même si cela va à l’encontre de l’opinion générale


9
 Dans les débats, j’observe et j’attends de voir comment ça tourne pour définir ma stratégie


10
On me reproche parfois d’avoir l’esprit de contradiction


11
J’ai du mal à écouter les autres


12
je m’arrange pour être au courant de tout (même des petits potins), cela me rend bien service


13
J’ai la réputation d’être assez habile avec les gens


14
Je fais confiance aux gens qui m’entourent


15
Je n’ose pas demander d’aide, j’ai peur que l’on me juge incapable ou incompétent


16
J’ai du mal à me décider quand je dois faire quelque chose d’inhabituel


17
Je suis un(e) faux (sse) calme : quand je m’énerve je fais parfois rire les autres


18
 Je suis à l’aise devant les gens, en groupe comme en face à face


19
Je joue souvent la comédie pour arriver à mes fins


20
Je coupe souvent la parole aux autres sans m'en rendre compte à temps


21
J'aime avoir le dernier mot et imposer mon point de vue.


22
Je sais qui il faut voir et quand il faut le/la. ..voir, cela m'a beaucoup servi.


23
Je règle les désaccords en trouvant un compromis qui convienne à chacun.


24
Je préfère agir franchement sans cacher mes intentions.


25
Je remets souvent à plus tard ce que je dois faire


26
Je dis souvent: “ Ça m'est égal!  Comme tu veux! "


27
Je me présente comme je suis, sans complexe.


28
Il en faut beaucoup pour m'intimider.


29
Je fais peur aux autres pour m'imposer.


30
Je me fais rarement avoir mais, si cela arrive, je sais prendre ma revanche.


31
J'exagère les faits, je caricature les situations pour obtenir ce que je veux.


32
Je suis débrouillard(e), je sais tirer -parti du système.


33
Je suis à la fois bien avec moi-même, bien avec les autres. ..


34
Je sais exprimer mon désaccord sans excès, de façon à me faire entendre


35
J'ai le souci de ne pas importuner les autres.


36
J'ai du mal à prendre parti et à choisir.


37
Je n'aime pas être seul(e) à exprimer un avis dans un groupe.


38
Je n'ai pas peur de parler en public.


39
La vie m'a appris à savoir me défendre et lutter.


40
J'aime les défis, les risques, même excessifs.


41
Je suis souvent assez habile pour éviter les conflits


42
Je “ joue cartes sur table" pour mettre les gens en confiance.


43
J'ai de bonnes capacités d'écoute et d'attention.


44
Quand j'ai décidé une chose, je la mène jusqu'au bout malgré les imprévus.


45
J'exprime sans réticence ce que je ressens.


46
J'arrive à amener les gens à adhérer à mes idées, je suis persuasif (ve).


47
Compliments, sourires, flatteries permettent d'obtenir ce que l'on veut.


48
J'ai du mal à maîtriser mon temps de parole.


49
Je sais manier l'ironie mordante.


50
Je suis serviable et facile à vivre, je me fais même parfois exploiter.


51
J'aime mieux observer que participer.


52
Je n'aime pas être au premier rang, je préfère les seconds rôles.


53
J'ai pris l'habitude de ne pas me comparer aux autres.


54
Je trouve maladroit de dévoiler trop vite mes intentions.


55
Je choque parfois les gens par mes propos.


56
Si je n'avais pas appris à me défendre, j'aurais été dévoré(e).


57
On obtient plus facilement ce que l'on veut en cachant ses objectifs plutôt qu'en révélant ses intentions.


58
Je sais détendre mon entourage par un humour sans arrière-pensée.


59
On ne peut prétendre régler un problème sans en chercher les causes profondes.


60
Je n'aime pas me faire mal voir.